Le Burkina Faso est situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest.
L’histoire du pays est caractérisée par l’existence de royaumes puissants à l’Est, au Centre et au nord (Tenkodogo, Ouagadougou, Yatenga). Jadis appelé Haute Volta, il acquiert son indépendance en 1960.
Le 4 août 1984, la République de Haute Volta change son nom pour devenir le Burkina Faso, qui signifie en langues locales la « Patrie des Hommes intègres ». Le Burkina Faso est membre de l’Union Africaine (UA), de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
- Situation géographique : Afrique de l’Ouest, entouré par le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali, le Niger, le Togo
- Superficie : 274 200km²
- Population : 19 751 535 (2018)
- Capitale : Ouagadougou
- Nom Officiel : Burkina Faso
- Nationalité : Burkinabè
- Espérance de vie : 60 ans (2016 B.M)
- Langue officielle : Français – Principales Langues Nationales : mooré, dioula, Fulfuldé
- Monnaie : Franc CFA (655,957 FCFA = 1€)
- Ressources minières : Manganèse, Calcaire, Marbre, Or, Cuivre, Nickel, Bauxite
- Produits agricoles : Sorgho, Mil, Maïs, Arachide, Sucre, Riz, Coton
- Produits exportés : Coton, Noix de karité, Or, Bovins, Caprins, Ovins, Graines de sésame, Fruits et légumes
- Groupes ethniques : Mossi 48.6%, Fulani (Peul) 7.8%, Gourmantché 7%, Bobo 6.8%, Bisa-Samo 6.5%, Gourounsi 6%, Dagari-Lobi 4.3%, Bwa (Bwamu) 3%, Sénoufo-Marka-Dioula 2.2%, Autres7.8%
- Les religions pratiquées par la population: islam (52 %) ; christianisme (17.6 %) ; traditionnelles (25.9 %)
Sur le plan administratif, le Burkina Faso est subdivisé en 13 régions dirigées chacune par un Gouverneur de région. Chaque région est constituée par un ensemble de provinces dirigées par des Haut-commissaires. Les provinces au nombre de 45 sont subdivisées en départements ayant chacun à leur « tête » un préfet.
Les 10 Raisons d’investir au Burkina Faso
01 |
Une stabilité fondée sur une quête permanente du dialogue social Terre aux traditions multiséculaires fondées sur une quête permanente de dialogue social, le Burkina Faso, pays de stabilité politique et de paix. |
02 |
Un cadre macro-économique stable et durablement assaini Avec un taux de croissance économique parmi les plus élevés d’Afrique et une inflation bien maitrisée, le Burkina Faso, fort de ces 20 millions d’habitants s’est résolument engagé sur la voie de l’émergence économique. Ainsi, il est essentiel d’assurer une stabilité macroéconomique durable afin de rendre le pays plus attractif pour l’investissement privé. |
03 |
Une option claire pour une économie libérale par le privé Conscient du rôle important de l’Etat dans le processus de développement d’une nation, le Burkina Faso a fait de son secteur privé, un maillon essentiel dans sa quête de développement économique. |
04 |
Un cadre législatif et règlementaire favorable et particulièrement avantageux, avec de fortes mesures de protection, de sécurisation des investissements Le Burkina Faso dispose de nouveaux textes législatifs en phase avec les mutations de l’environnement économique mondial, offrant ainsi des conditions particulièrement avantageuses pour les investisseurs. |
05 |
Une zone de stabilité monétaire et une monnaie commune dans l’espace UEMOA, convertible à parité fixe avec l’euro Le Burkina Faso constitue une porte d’entrée dans un espace d’intégration régionale en pleine croissance, avec un système monétaire bénéficiant d’une crédibilité internationale du fait de son lien avec l’euro et garantissant une stabilité économique par rapport aux autres pays de la sous-région. |
06 |
Une population jeune, dynamique et entreprenante, ainsi qu’une main-d’œuvre compétitive réputée travailleuseLe Burkina Faso, loin d’ignorer les défis supplémentaires engendrés par la jeunesse de sa population, s’est décidé à faire du dividende démographique un élément essentiel de sa politique de développement. |
07 |
Une position géographique centrale unique au cœur de l’UEMOA et de la CEDEAO offrant respectivement un accès à un marché de 101 millions et de 308 millions d’habitants ; Situé au cœur de l’Afrique Occidentale, le Burkina Faso offre plusieurs avantages stratégiques sur le plan commercial. |
08 |
Un environnement juridique porteur, un droit des affaires harmonisé et en constante amélioration, offrant une sécurité des investissements. Avec un code des investissements attractif et régulièrement mis à niveau, le Burkina Faso s’avère être une plateforme sécurisée pour les investissements. . |
09 |
Un réseau routier et un système de transit international performants pouvant lui conférer le statut de hub dans l’espace UEMOA et CEDEAO. Relié directement et indirectement à tous les pays de la CEDEAO par un réseau routier et un système de transit international fiable et sécurisé, notre pays constitue le fer de lance de la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace sous régional. |
10 |
D’énormes potentialités inexploitées dans les domaines de l’agro-industrie, des mines, de l’énergie, du tourisme et des services. Avec une superficie de 274 200 Km2, le Burkina Faso dispose de vastes terres cultivables, un sous-sol aux richesses très diversifiées, une position géographique idéale pour l’exploitation de l’énergie solaire ainsi que des sites touristiques de renommée mondiale. |
Le Burkina Faso dispose d’un environnement propice d’investissements régi par un ensemble de normes et de textes règlementaires. Dans son soucis d’améliorer la protection des droits fondamentaux des investisseurs, le Burkina Faso a procédé :
- à la révision de l’ensemble du dispositif législatif et réglementaire des investissements (codes des investissements, code minier) ;
- au renforcement des droits et garanties octroyés aux investisseurs ;
- à l’amélioration de la sécurisation foncière avec la révision de la loi sur la Réorganisation Agraire et Foncière (RAF) et l’adoption de la loi sur le Foncier Rural ;
- à l’amélioration de la législation du travail : adoption d’un code de travail garantissant la liberté d’embauche, d’emploi et de licenciement ;
Sur le plan international, il a adhéré à l’OHADA depuis 1998 avec comme objectif de remédier à l’insécurité juridique et judiciaire.
Il a également adhéré aux principaux traités de garanties et de protection des investissements (MIGA, CIRDI, CNUDCI, CCI, CCJA de l’OHADA , ITIE…) et signé de nombreux accords bilatéraux et multilatéraux de protection des investissements avec plusieurs pays. Ces conventions et traités consacrent :
- des garanties des investissements contre les risques politiques ou risques non commerciaux, notamment les risques d’expropriation, de nationalisation, de guerre, de troubles sociaux ;
- les interférences politiques entravant l’exécution des contrats commerciaux et
- le droit de recourir librement aux mécanismes internationaux de règlement des litiges en cas de conflits.
Au cours des dernières années, le Gouvernement a amélioré le cadre législatif et réglementaire le rendant propice aux investissements à travers :
- L’adoption en 2018 de la loi n°017-2018/AN du 17 mai 2018 portant code des investissements agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique au Burkina Faso.
- L’adoption en 2013 de la loi d’orientation de l’investissement au Burkina Faso(LOI N° 023-2013/AN). Cette loi constitue un cadre de référence pour la promotion, la réalisation et la sécurisation des investissements privés concourant à la croissance accélérée et au développement durable du Burkina Faso grâce à l’apport constant de flux d’investissements, aux créations de valeurs ajoutées, à la création soutenue d’emplois dans tous les secteurs d’activités économiques et au bien-être social des populations
- L’adoption en 2013 de la loi portant régime juridique du partenariat public-privé au Burkina Faso(LOI N° 020-2013/AN)
- L’adoption en 2012 de la loi portant institution d’un régime fiscal et douanier spécial applicable aux conventions d’investissement signées avec l’Etat dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de croissance accélérée et de développement durable(LOI N°025-2012/AN)
- La révision en 2010 de la loi portant Code des Investissements(LOI N° 007-2010/AN). Ce code a pour objet la promotion des investissements productifs concourant au développement économique et social du Burkina Faso.
- L’adoption en 2003 de la loi portant code minier au Burkina Faso(LOI N° 031-2003/AN). Ce code minier très attractif clarifie certaines dispositions, apporte des modifications au niveau des garanties données aux investisseurs privés pour mieux sécuriser leurs investissements.
Pour les dernières prévisions sur les impacts économiques causés par la pandémie de coronavirus, veuillez consulter le rapport intermédiaire des Perspectives économiques de l’OCDE « Coronavirus: l’économie mondiale en danger » (mars 2020) et la plateforme de suivi des politiques du FMI « Policy Responses to COVID-19 » pour les réponses économiques clés des gouvernements.
L’économie du Burkina Faso repose principalement sur l’agriculture (près de 30% du PIB); cependant, c’est le 4e plus grand producteur d’or en Afrique. Ces dernières années, le pays a connu une forte croissance économique, tirée par la production d’or et de coton. En 2019, l’économie du Burkina Faso a fait preuve de résilience, malgré les menaces à sa sécurité. Selon le FMI, le pays a enregistré une croissance de 6,8% de son PIB, tirée principalement par les secteurs des services et des mines ainsi que par les exportations ; alors qu’en 2019, le PIB a augmenté de 5,7 %. Selon les prévisions actualisées du FMI du 14 avril 2020, en raison de l’apparition du COVID-19, la croissance du PIB devrait ralentir à 2 % en 2020 et remonter à 5,8 % en 2021, sous réserve de la reprise économique mondiale post-pandémique.
L’inflation est tombée à -3,2% en raison de récoltes exceptionnellement bonnes au cours des deux dernières années et de la baisse des prix des télécommunications, poussée par une concurrence accrue. Le taux d’inflation devrait passer à 3,2 % en 2020, selon les dernières prévisions du FMI (avril 2020). Le déficit budgétaire était inférieur à la limite de 3% du PIB de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) en 2019 et devrait rester à ce niveau en 2020. La dette publique brute représente 42,9% du PIB du pays. L’économie du Burkina Faso est entravée par ses infrastructures défectueuses, y compris les infrastructures électriques. En 2018, le FMI a approuvé un accord triennal au titre de la FEC pour 157,6 millions de dollars. Par ailleurs, le Burkina Faso s’est associé au Mali et à la Côte d’Ivoire pour lancer des zones économiques spéciales conjointes dans les régions de Sikasso, Bobo-Dioulasso et Korhogo. Le pays est soumis à des risques internes et externes majeurs. Sur le plan extérieur, le pays est vulnérable à la volatilité des prix des importations de pétrole ainsi qu’aux prix de l’or et du coton. À moyen terme, le pays devra moderniser sa gestion des affaires publiques, réajuster les finances publiques, augmenter les dépenses d’infrastructures de base et du secteur social, réformer le système financier et améliorer le climat des affaires. Le Burkina Faso est considéré comme présentant un risque élevé de surendettement car il est extrêmement dépendant de l’aide étrangère.
Selon les données de la Banque mondiale, environ 40% de la population vit encore en dessous du seuil de pauvreté de 1,25 USD par jour. Le Burkina Faso a été classé 182e dans l’indice de développement humain (IDH) du PNUD. Ces dernières années, le pays a réalisé des progrès considérables dans le domaine de l’éducation. Le taux d’achèvement dans les écoles primaires est de 64,3% pour les filles et de 56,6% pour les garçons. Néanmoins, l’insécurité et le terrorisme pèsent lourdement sur un certain nombre de régions du pays, affectant négativement le secteur de l’éducation. En 2019, au moins 1035 écoles primaires et secondaires ont été fermées dans les régions touchées par le terrorisme, privant environ 141 000 élèves d’enseignement. De plus, 6,1% de la population active était sans emploi en 2019 (Banque mondiale).
Indicateur de liberté économique
- Note :
- 59,4/100
- Rang mondial :
- 96
- Rang régional :
- 9
Liberté économique dans le monde (carte interactive)
Source : Indice de liberté économique 2019, Heritage Foundation
- Risque pays
- Consultez l’analyse risque pays proposée par Credimundi.
- Les principaux journaux on-line
- Informations du Burkina Faso (uniquement en Français)
Einnews.com, Burkina Faso news
Allafrica.com, Burkina Faso news - Les ressources utiles
- Ministère des affaires étrangères et de la coopération
Ministère de la justice
Ministère des finances
Ministère du travail
Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest
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