Le Niger est un vaste pays d’une superficie de 1 267 000 km2 situé en Afrique de l’Ouest. Sa population en 2016, est estimée à 20,67 millions d’habitants composée de 87,1% de jeunes de moins de 35 ans et 52,1% de femmes et plus de 80% vivent en milieu rural.
Son économie ayant enregistré un taux de croissance de 6% en 2016, est dominée par le secteur primaire avec une part de 42,9% du PIB.
Pays multiculturel, il constitue une terre de contact entre l’Afrique subsaharienne et l’Afrique du Nord. Le Niger fait partie de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et est membre de l’Union économique et monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).
Riche en ressources naturelles minières (or, charbon, pétrole, uranium…) et d’une population jeune, ouverte au monde et ambitieuse, le Niger entend bâtir une nouvelle vision portée par une politique fondée sur une claire volonté de transformation à tous les niveaux pour réduire la pauvreté et les inégalités.
Le Niger offre aujourd’hui de réelles opportunités et potentialités d’investissement, notamment dans les secteurs de l’Agriculture, de l’Elevage, des Mines, de l’Artisanat, du Tourisme, etc. C’est conscientes de cette réalité que les autorités de la 7ème République ont récemment chargé un comité de procéder à la révision du code des investissements au Niger, l’objectif étant de doter notre pays d’un véritable instrument compétitif de promotion des investissements étrangers ou locaux, productifs et créateurs d’emplois…>> Lire la Suite
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Investir dans les mines
Mine d’uranium du Niger
Le sous-sol, nigérien est riche en ressources minérales. Il regorge d’importantes réserves d’uranium, de fer, de phosphates, de charbon, d’or, de calcaire, de gypse, etc. L’exploitation des gisements d’Azelik et d’Imouraren à l’horizon 2013 fera passer la production d’uranium du pays de 4 000 à 10 000 tonnes par an.
Le potentiel en uranium–>>Lire la Suite
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Investir dans le secteur pétrolier
Le Niger a un potentiel pétrolier lié à deux grands bassins sédimentaires, susceptibles d’abriter des hydrocarbures, qui couvrent 90 % du territoire national (gazeux, liquides ou solides).
Raffinerie de Zinder – SORAZ
Les réserves pétrolières sont estimées à plus de 700 millions de tonnes.
Le cadastre pétrolier du Niger dispose de :
– 4 blocs sous licence : KAFRA, BILMA, TENERE et AGADEM (Le bloc d’AGADEM fait l’objet, depuis novembre 2011, d’une exploitation) ;
– 34 blocs sont libres ;
– 30 demandes de permis de recherche sont en cours d’examen.
En outre, le Niger en collaboration avec l’Algérie et le Nigéria envisage la construction du gazoduc transsaharien (Nigéria-Niger-Algérie) vers l’Europe.
- Investir dans l’énergie
En matière d’énergie, le Niger envisage :la promotion de l’hydroélectricité sur le barrage de Kandadji avec une centrale de 130 MW sur le fleuve Niger ;la construction d’une 2ème centrale thermique à charbon à Salkadamna (l’étude de faisabilité est en phase de bouclage et la puissance est estimé entre 200 et 500 MW) ; la promotion des centrales solaires.
- Investir dans l’industrie
En matière de développement industriel, les opportunités sont offertes pour la transformation et la valorisation industrielle des produits agro-pastoraux à fort potentiel : le niébé, le souchet, l’oignon, les cuirs et peaux, la viande et le lait, etc.
En dehors des Industries existantes, les opérations suivantes sont prévues pour les années à venir : la construction de deux nouvelles cimenteries dans la région de l’Ader et la création d’une nouvelle zone industrielle à Niamey.
- Investir dans les infrastructures Des opportunités d’investissement existent :
– Dans le domaine des transports la création de sociétés de transport ;le renouvellement du parc automobile de transport public ;la promotion des moyens intermédiaires de transport notamment en milieu rural; la création d’une compagnie de transport aérien viable ;la réhabilitation de l’aéroport international de Niamey ;la mise en normes internationales des aéroports d’Agadez, de Zinder et de Maradi ;la réalisation du port sec de Dosso ;la réalisation de la boucle ferroviaire (Cotonou-Niamey-Ouagadougou-Abidjan).Les études relatives à tous ces projets sont disponibles.
– Dans le domaine des services de communication: l’établissement et l’exploitation des réseaux et services de télécommunication ; la réalisation d’un réseau backbone national en fibre optique, la réalisation de projet e-gouvernement et l’attribution de licences de 3èmeet 4èmegénération, la privatisation de la Société Nigérienne des Télécommunications (SONITEL) et sa filiale Sahel Com (téléphonie cellulaire) ; le projet de migration vers la radio diffusion numérique terrestre.
– Dans le domaine de l’urbanisme, Le Niger présente d’énormes opportunités d’investissements dans l’urbanisme notamment dans le cadre du programme Niamey Nyala ‘’ Niamey la Coquète’ ’la rénovation du centre-ville de Niamey ; l’aménagement du plateau de SAGUIA ; l’assainissement des villes ; la rénovation de la zone administrative ; l’aménagement de la corniche YANTALA-GAMKALE ;
L’aménagement du GOUNTY YENA ; la construction de 5000 logements.
Investir dans l’Agriculture
- Investir dans l’Agriculture
Les programmes agricoles prioritaires proposés pour la recherche d’investissements complémentaires d’ici 2015 sont :
– la réalisation de40 000 ha, sous irrigation;
– la réalisation des productions fourragères sur 10 000 ha et la création de 500 fermes modernes d’élevage (ouvert aux investisseurs) ;
– l’acquisition d’intrants agricoles (semences, engrais, produits phytosanitaires, etc.) et d’équipements pour la production et la transformation des produits;
- Investir dans l’élevage
Le potentiel en élevage est considérable avec un effectif du cheptel estimé en 2010 à plus de 38 000 000 de têtes, toutes espèces confondues. Les opportunités d’investissements sont offertes par la valorisation cuirs et peaux et le lancement d’ambitieux programmes de développement de l’élevage. Des opportunités sont : le projet de construction de la tannerie moderne de Malbaza et des usines d’aliment pour bétail à Niamey et à Zinder ; la construction d’un marché à bétail sur la frontière avec le Nigéria ; la construction d’une chaine d’abattoirs le long de la frontière du Nigéria.
- Investir dans le secteur financier
Le secteur bancaire, constitué de 10 banques commerciales et d’une banque agricole. En matière d’assurance, le secteur est sous exploité avec seulement quatre compagnies pour un marché dynamique. Des opportunités sont offertes pour la création de banques commerciales et des établissements d’assurance en tous genres pour faciliter les transactions avec les investisseurs notamment britanniques et américains.
- Investir dans le Tourisme et l’Hôtellerie
La Cité Renaissance
Le produit touristique nigérien est centré sur trois destinations : le « Tourisme Saharien » au Nord ; le « Tourisme fluvial » dans la vallée du Fleuve Niger ; le « Tourisme culturel » est dominant dans le Centre -Est du Niger.
Pour l’exploitation et la valorisation de ces potentialités le gouvernement envisage :
– la Construction d’un Complexe Hôtelier de 5 Etoiles à Niamey dans la Zone de l’Aéroport International Diori Hamani ;
– la Construction d’un Hôtel de Grand Standing à la Rive Droite (5ème Arrondissement) de Niamey ;
– la mise en concession de l’hôtel Gaweye de Niamey ;
– la Construction de Restaurant de Grand Standing à Niamey ;
– l’Aménagement du Site Touristique du Désert de Tal (DIFFA) ;
Aeroport Diori Hamani
– l’Aménagement Touristique du site des Eaux de la Source Thermale de TAFADEK (AGADEZ) ;
– la Valorisation de la Mare d’Albarkaïzé (DOSSO) ;
– la Création d’un Centre de Formation aux métiers de l’hôtellerie et du tourisme.
Tous ces projets peuvent se réaliser dans le cadre d’un partenariat public-privé.
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10. Investir dans l’artisanat
L’artisanat nigérien est riche et varié et son marché et des produits sont demandés sur tous les continents. Il s’adapte au contexte actuel orienté vers un modernisme et constitue un fort potentiel de croissance. Les opportunités d’investissement sont offertes pour : la production et la commercialisation des produits de la bijouterie, de la maroquinerie, du tissage, de la broderie traditionnelle, la vannerie, la sculpture sur pierre et de la pyrogravure et la création d’une unité de Céramique et de poterie moderne à Boubon.
En 3 ans, le Niger a gagné 26 points en passant de la 170ème à la 144ème
place au classement Doing Business du Groupe de la Banque Mondiale.
Cette amélioration résulte de l’ensemble des réformes engagées pour
améliorer le climat des affaires.
En effet, l’Etat du Niger a mis en œuvre une série de réformes visant à
faire du Niger, la destination privilégiée des investissements en Afrique
et à promouvoir les partenariats privés-publics. L’accent a été placé sur
la promotion d’environnements au sein desquels le secteur privé peut
croître et permettre la création d’emplois et l’augmentation du revenu
national.
Contrôle de la corruption :
création d’un Bureau Information Réclamation/
Lutte contre la Corruption et le Trafic d’Influence
(BIR/LCTI) et d’une Ligne Verte (0800.1111)
Ratification de la Convention des Nations Unies
de lutte contre la corruption, la Convention
africaine de prévention et de lutte contre la
corruption et le protocole de la CEDEAO de
lutte contre la corruption
Installation d’agences anti-corruption ou de
structures anti-corruption. Mise en place de
la HALCIA
Transparence et efficacité dans la gestion
des marchés publics à travers la mise en
place de l’Agence de Régulation des Marchés
Publics et la mise en conformité du code des
marchés aux directives de l’UEMOA et aux
standards internationaux
Renforcement du capital humain à travers
la réhabilitation des universités et des écoles
publiques
UN PROGRAMME AMBITIEUX DE RÉFORMES
LE CADRE GÉNÉRAL DES RÉFORMES
INVESTIR AU NIGER
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LES RÉFORMES DÉJÀ ENGAGÉES
Ces réformes visent à simplifier les procédures
administratives, réduire les coûts et délais relatifs aux
investissements privés et elles permettront de relancer
l’activité économique du pays et de créer des emplois.
#1 • LA CRÉATION D’ENTREPRISE :
La réduction du délai de création d’entreprise passant
de 15 à 3 jours
La réduction des coûts de formalités réduit à 17.500
CFA
La suppression du capital minimum de 100.000 FCFA
pour la création d’une SARL
La fusion complète de la procédure relative à
l’enregistrement des statuts à l’ensemble des formalités
qui s’accomplissent au niveau du guichet unique du
Centre de Formalités des Entreprises
La fusion complète de la procédure relative à la
publication des avis de constitution de société à
l’ensemble des formalités qui s’accomplissent au
niveau du guichet unique du Centre de Formalité des
Entreprises
La publication gratuite des avis de constitution de
société sur le site internet de la Maison de l’Entreprise
#2 • L’OCTROI DE PERMIS DE CONSTRUIRE
Réduction du délai de délivrance des autorisations de
construire ministériel passant de 30 à 8 jours
Facilitation du traitement des demandes en réduisant
les délais de raccordement au réseau hydraulique, cela
se traduit par un délai moyen de raccordement de 10
jours au lieu de 30 jours
#3 • LE RACCORDEMENT À L’ÉLECTRICITÉ
Création et opérationnalisation du Guichet Unique
dédié au raccordement à l’électricité des PME
Création d’une Autorité de Régulation du Secteur de
l’Energie permettant de surveiller la performance de la
société de distribution
Mise en ligne des coûts de branchements et des tarifs
d’électricité sur le site internet de la NIGELEC afin
d’assurer la transparence et la facilité d’accès aux tarifs
électriques
Réduction du coût de la mainlevée d’hypothèque qui
passe de 1,5 % du montant convenu lors de l’inscription
hypothécaire à un droit fixe de 50 000 FCFA
#4 • LE TRANSFERT DE PROPRIÉTÉ
Réduction des honoraires des notaires lors du transfert
de propriété
Réduction du délai de traitement d’un dossier de
transfert de titre foncier de 30 jours à 7 jours
#5 • L’OBTENTION DE PRÊTS
Amélioration du système d’informations associé
au crédit en introduisant des règlements régissant
l’immatriculation et le fonctionnement des institutions
de crédit de l’espace UEMOA
#6 • LE PAIEMENT DES IMPÔTS ET TAXES
Possibilité de recours et d’arbitrage offert aux
entreprises en cas de contentieux en matière d’impôts
directs et indirects, et de remboursement de crédits
de TVA
Diminution du nombre de paiement de la Taxe sur la
Valeur Ajoutée (TVA)
#7 • LE COMMERCE TRANSFRONTALIER
Le délai et le coût à l’exportation ont connu une baisse
significative au cours des deux dernières années. Ils se
situent à 99 heures et 594 USD pour le Niger, contre
188 heures et 807 USD pour la moyenne en Afrique
Sub-Saharienne
#8 • EXÉCUTION DES CONTRATS
Réduction du délai de traitement des litiges
commerciaux et des coûts juridiques
Création et opérationnalisation d’un tribunal de
commerce et d’un centre de Médiation et d’Arbitrage
#9 • LA GESTION FONCIÈRE
Adoption et opérationnalisation d’un cadre stratégique
de gestion durable des terres
Simplification de l’accès au foncier ainsi que le
transfert des propriétés grâce à l’adoption d’un code
de l’urbanisme et du foncier
Digitalisation du cadastre urbain
UN CADRE INCITATIF
POUR LES INVESTISSEURS
Le cadre institutionnel et réglementaire a connu des avancées significatives au
cours des cinq dernières années. Ainsi, le Niger dispose désormais d’un dispositif
institutionnel et d’un dispositif réglementaire rigoureux et structuré.
DES INSTITUTIONS DÉDIÉES
La maison de l’Entreprise du Niger a été créé dans le
but d’une part de jouer le rôle de guichet-unique pour la
création d’entreprise ; et de l’autre de fournir des services
non financiers et/ou financiers pour le développement de
la PME et la promotion des investissements. Il est ainsi
mis en place au niveau de la Maison de l’Entreprise un
fonds de subvention à coût-partagés dont les objectifs
sont:
d’appuyer les entreprises pour améliorer leurs procédés,
leur productivité et leur de compétitivité
d’appuyer les PME/PMI pour améliorer leur capacité
à devenir des fournisseurs de services à de grandes
entreprises, notamment dans l’agro-industrie et les
industries extractives (local content)
profiter des opportunités de partenariat et d’association
d’affaires (joint-venture, sous-traitance) avec les grandes
entreprises, notamment dans le secteur des industries
extractives.
Le Haut-Commissariat à l’Investissement au Niger
(HCIN) est un cadre de dialogue entre l’Etat et les
investisseurs nationaux et étrangers. Il est constitué de
membres relevant des secteurs publics mais aussi privés
comprenant des hommes d’affaires étrangers et joue le
rôle d’un organe de concertation public privé présidé par
le Chef de l’Etat. L’objectif de l’institution est de créer les
conditions d’amélioration continue de l’environnement
des affaires et la promotion des investissements.
Le Comité National de l’Environnement des Affaires
(CNEA en cours de création) sera opérationnel dans les
prochains mois pour garantir un cadre clair et transparent,
propice à l’investissement, au profit des opérateurs
nationaux et internationaux. Cette instance de haut niveau
sera présidée par son Excellence Monsieur, le Président
de la République. Elle est composée de représentants
de secteurs public et privé et a pour mission d’identifier
et de mettre en œuvre les mesures destinées à renforcer
l’attractivité du Niger.
Le CNEA se veut, l’unique plateforme de Dialogue PublicPrivé en matière d’amélioration du Climat des Affaires et
de suivi de l’image du Niger à l’international. Il est à la
fois, une force de proposition, de pilotage de la mise en
œuvre, et d’évaluation des réformes.
L’Agence de Promotion des Investissement et des
Grands Travaux (en cours de création) facilite l’accueil,
l’orientation, le conseil et apporte une assistance
aux entrepreneurs et investisseurs. Les investisseurs
disposent alors d’un cadre où se renseigner sur le cadre
réglementaire et les opportunités d’investissements du
pays. Le Centre accompagne les investisseurs dans leurs
démarches d’investissements, contribue à l’amélioration
de l’environnement des affaires, à la modernisation et à
la compétitivité des entreprises du secteur privé. Il facilite
aussi l’accès au financement pour les entrepreneurs et
porteurs de projets.
INVESTIR AU NIGER
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UN CADRE REGLEMENTAIRE REFORMÉ
Sur le plan réglementaire, quatre codes réglementaires régissent le cadre du climat des affaires
et contribuent à stimuler les investissements et la création d’emplois.
1 – LE CODE DES INVESTISSEMENTS
Très attractif, il offre des avantages fiscaux et non fiscaux
qui couvrent des secteurs clés comme les activités
agropastorales, manufacturières de production et de
transformations, de production d’énergie nouvelle et
renouvelable, d’extraction et transformation, d’artisanat
de production, constructions et équipements
d’établissements de soins de santé et laboratoires de
contrôles et d’analyses médicales, d’acquisition de
moyens de transports publics de voyageurs à l’état neuf
mais aussi les industries chimiques, para chimiques et
pharmaceutiques.
Le délai maximum d’obtention de l’agrément au code
est réglementé à 30 jours étant donné l’existence d’un
guichet unique de demande d’agrément au code
des investissements. L’article 16 de loi N°2014-09 du
16 avril 2014 qui porte sur le code des investissements
institue trois régimes privilégiés distincts : le régime
promotionnel, le régime conventionnel et le régime
des Zones franches et des Points Francs. Chaque
régime prévoit des incitations financières. Toutefois et
substantiellement, l’agrément au code est accordé aux
investisseurs pour une période de cinq ans.
Sur le plan fiscal et douanier, les investisseurs sont
bénéficiaires de nouveaux et nombreux avantages
et cela tant en phase d’exploitation qu’en phase de
réalisation.
2 – LE CODE MINIER ET PÉTROLIER
Avec des procédures simplifiées d’octroi des permis
de prospection, de recherche et d’exploitation et
des dispositions fiscales spécifiques, il accorde des
avantages particuliers aux investisseurs de la recherche
à l’exploitation des investissements.
3 – LE CODE DOUANIER
Dont les différents régimes optionnels (économiques,
suspensifs et particuliers) offrent des avantages à tout
investissement.
4 – LE CODE DU TRAVAIL
Qui assure la liberté d’embauche et la facilité d’octroi
de visa de travail pour les étrangers.
5 – LE CADRE INSTITUTIONNEL ET JURIDIQUE
DES PARTENARIATS PUBLIC PRIVE
Le Niger a adopté une loi régissant les partenariats
public – privé ( PPP) qui lui permet de se doter d’un
cadre attractif en matière de financements des
grands projets dans le domaine des infrastructures, de
l’agriculture et de l’habitat social. Tout récemment le
Niger a revu son code de l’électricité en vu de rendre le
secteur attrayant et compétitif.
UN DISPOSITIF COMPLET
DE PROTECTION DE
L’INVESTISSEUR
Conventions internationales relatives à la garantie et à la protection
de l’investissement.
Dans le cadre de la promotion de l’investissement étranger, le Niger a ratifié des
conventions internationales relatives à la garantie et à la protection de l’investissement.
Il s’agit notamment des conventions portant membre :
Du Centre International de Règlement des différends relatifs aux Investissements ”CIRDI”
De l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements ”AMGI”
DES CONVENTIONS ET ACCORDS BILATÉRAUX RELATIFS À LA GARANTIE
ET À LA PROTECTION DE L’INVESTISSEMENT
La promotion de l’investissement étranger au Niger ne
se limite pas uniquement à l’adhésion aux conventions
internationales à caractère multilatéralral, mais
s’étend également au niveau bilatéral dans le cadre
de la consolidation des relations avec les principaux
partenaires.
Ainsi, nombre de traités, accords et conventions de
promotion et de protection des investissements et de
non double imposition ont été signés tout au long des
dernières années. Les principales dispositions de ces
accords et conventions concernent les aspects suivants :
Le traitement des investissements admis
Le libre transfert des capitaux et revenus
La non expropriation de l’investissement, sauf pour
des raisons d’utilité publique et suite à une décision
judiciaire (sur une base non discriminatoire et donnant
lieu au paiement d’une indemnité prompte et
adéquate)
Le règlement des différends avec recours aux tribunaux
internes ou à l’arbitrage international selon le choix de
l’investisseur
INVESTIR AU NIGER
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DES CONVENTIONS DE NON DOUBLE IMPOSITION
Le Niger a signé avec plusieurs pays des conventions de non double imposition en matière d’impôts sur les revenus. Ces
conventions établissent la liste des impôts et revenus concernés, les règles d’assistance administrative réciproque et le
principe de non-discrimination.
UN MECANISME D’ACCOMPAGNEMENT DE L’INVESTISSEUR DANS LA
RECHERCHE DU FINANCEMENT ET DES GARANTIES
Le Niger dispose d’un réseau fort de plus de 9 banques commerciales. De nombreuses banques et institutions de
financement de développement sont disposées à accompagner le secteur privé intervenant au Niger. Parmi elles citons :
la SFI, BAD, BOAD, ICD de la BID, AFD, AFC, Afriexim Ban, Propaco.
Egalement des institutions multilatérales de Garantie (FSA, FAGACE, AGF, Guarantco, AFC, BOAD, BID, Agence pour
l’assurance du Crédit en Afrique, ICIEC de la BID ; IDA, MIGA) sont à la disposition des investisseurs.
Pour les dernières prévisions sur les impacts économiques causés par la pandémie de coronavirus, veuillez consulter le rapport intermédiaire des Perspectives économiques de l’OCDE « Coronavirus: l’économie mondiale en danger » (mars 2020) et la plateforme de suivi des politiques du FMI « Policy Responses to COVID-19 » pour les réponses économiques clés des gouvernements.
La croissance du Niger s’est montrée particulièrement résiliente face aux risques liés aux attaques terroristes, à la faiblesse des prix de l’uranium exporté, au changement climatique qui touche l’agriculture et récemment à la fermeture de la frontière avec le Nigeria. Selon le FMI, la croissance a atteint 5,8% PIB en 2019, tirée par les secteurs de la construction et des services. Selon les prévisions actualisées du FMI du 14 avril 2020, en raison de l’apparition du COVID-19, la croissance du PIB devrait ralentir à 1 % en 2020 et remonter à 8,1 % en 2021, sous réserve de la reprise économique mondiale post-pandémique. Les grands projets financés par les bailleurs et les investissements directs étrangers sont des moteurs importants de la croissance. Les perspectives économiques à moyen terme sont favorables, avec une croissance annuelle moyenne qui dépasserait 7% au cours des cinq prochaines années, selon les dernières estimations du FMI.
La mise en œuvre du programme de réformes structurelles triennal conclu avec le FMI en janvier 2017 au titre de la Facilité élargie de crédit a permis au Niger de renforcer ses finances publiques. Le déficit budgétaire s’est résorbé, atteignant 3,9% PIB en 2019, contre 6,1% PIB en 2016 (FMI). Il reste néanmoins supérieur à la norme de 3% fixée par l’UEMOA. La stratégie du gouvernement consistant à prioriser les prêts concessionnels a permis au pays de maintenir un risque de surendettement modéré. Selon le FMI, le ratio dette publique/PIB a atteint 55,8% PIB en 2019, et devrait s’élever à 54,3% en 2020 et 52,5% en 2021. L’inflation s’est résorbée pour atteindre -2,5% en 2019, et devrait rester au dessous du critère de convergence établi par la CEDEAO de 10% en 2020 (4,4%) et 2021 (1,7%), selon les dernières prévisions du FMI (14 Avril 2020). Les réformes prioritaires restent l’augmentation des recettes budgétaires, l’amélioration de la qualité des dépenses publiques et la maîtrise des risques budgétaires liés aux partenariats public-privé (FMI). Parmi les défis posés au gouvernement figurent l’exécution de grands projets dans le secteur des ressources naturelles, la réduction du déficit d’infrastructure, et la viabilité des finances publiques et de la dette dans un contexte de faibles cours du pétrole et de l’uranium. La principale menace réside dans une situation sécuritaire très dégradée, du fait des activités des groupes terroristes de la région (Boko Haram, AQMI, Al-Murabitoun).
Sur le plan politique, le président Mahamadou Issoufou (Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS)) maintient sa mainmise sur les institutions depuis la victoire de son parti aux élections présidentielle et législatives de 2016. L’opposition reste marginalisée, mais pourrait catalyser la grogne populaire née en 2018 suite à l’adoption de mesures d’austérité. Des élections municipales, législatives et présidentielles se tiendront en novembre 2020 (Coface).
Le Niger figure parmi les pays les plus pauvres du monde et son taux de croissance démographique est l’un des plus élevé. L’insécurité aggravée par les attaques de Boko Haram a entraîné une crise humanitaire majeure. Le HCR décompte plus de 350.000 réfugiés et déplacés au Niger. En 2019, le pays était toujours le dernier (189ème) au monde en termes de développement humain. Selon les estimations de la Banque mondiale, le taux de chômage du Niger était d’environ 0,5% en 2019.
Indicateur de liberté économique
- Note :
- 51,6/100
- Rang mondial :
- 151
- Rang régional :
- 31
Liberté Economique dans le monde (carte interactive)
Source : Indice de liberté économique 2019, Heritage Foundation
- Risque pays
- Consultez l’analyse risque pays proposée par Credimundi.
- Les principaux journaux on-line
- Allafrica, Niger News
Sites Internet du Niger
Profil pays de la BBC, Niger - Les ressources utiles
- Ministère des finances
Liste des Ministères du Niger
Ministère de l’agriculture
Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’ouest
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Comment créer une entreprise ?Le Centre de Formalités des Entreprises (CFE) de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat du Niger propose un guichet unique destiné à faciliter et à simplifier les démarches des usagers. Quelle entreprise créer ?Une personne qui exerce une activité commerciale peut créer une entreprise individuelle ou s’associer à d’autres personnes en constituant une société. Entreprise individuelle Société |
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